la fin dans son esprit et même artiste-artisan mûr, maintenait son mode de vie constitué à l’époque où il se tracassait en débutant doté et ouvrier bricoleur pour maîtriser les matières.
Tant que ses contemporains exerçant le métier avec une grande routine fabriquaient à la suite leurs ouvrages se plaisant dans la vaine pose d’un pathétique ou d’un pathos, concus selon un aspect plastique traditionnel et une „idéalité socialiste“, lui, réduit après l’insuccès de ses premiers coups d’essai à un travail en dimensions moindres, il marquait cette idéalité et les autres sujets de son intérêt intellectuel et de sa manière ironique, parfois amère, de voir les humains de l’empreinte authentique d’une personnalité et d’une mise en rapport à soi-même. Vivant dans un milieu métropolitain et dans l’atmosphère d’un esprit urbain, il se tenait à l’idée déchirée jusqu’à l’état d’une fleur de rhétorique de l’“internationalité prolétaire“, ce qui se traduisait non seulement par sa sensibilité plastique à l’égard des objets et outils liés à son mode de vie initial mais aussi, rappelons-nous à l’intérêt intellectuel étendu du jeune Kassák, par l’emploi de réalisations sculpturales tout à fait nouvelles en Hongrie. Et pendant qu’il fait preuve d’une sensibilité visuelle par ses petites sculptures, plastiques métalliques soudées et objets construits en trois dimensions, dans ses assemblages accrochables, „collages
d’objets“ (nom inventé par lui) et dans ses tableaux à l’huile se



Ottó Mezei: László Szlávics, L'artiste-artisan