tendances étrangères furent écrits sur un ton à priori compromettant et en vue de flétrir celles-ci. Il est aussi vrai que, les années passant, même l’histoire des arts de l’Ouest a pris une position plus sceptique et plus réservée dans le jugement des tendances partant du dadaisme et/ou du surréalisme; un livre publié par l’éditeur Skira et qui traite de la sculpture des siècles 19 à 20 a paru sous le sous-titre de „L’aventure de la sculpture moderne“.
Il serait de toute facon contraire à une optique historique de renoncer sans y réfléchir, soit pour cette dernière raison, soit à défaut de traditions remarquables, à prendre en considération les tendances de ce genre, à condition qu’elles aient laissé des traces durables et que leur pratique ne puisse être interpêtée comme pose vulgaire ou simple attaque contre le goût général. Un quart de siècle après leur apparition, on ne peut guère imaginer l’opposition officielle que les oeuvres plastiques, les pseudo-sculptures construites à partir d’objets usuels, pièces de machine prises dans les déchets, de László Szlávics ont toujours provoquée à l’époque et longtemps encore, sous le règne des lieux communs plastiques, bien que ces ouvrages, produits d’un sculpteur ouvrier, d’un maître orfèvre qualifié, soient pour la plupart nés sous le signe d’une „idéalité socialiste“ déclarée à tous propos par le pouvoir. Ils sont sortis des mains d’un maître qui acceptait cette idéalité de tout coeur, qui fut élevé et vivait jusqu’à



Ottó Mezei: László Szlávics, L'artiste-artisan